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VIOLENCES URBAINES

Les réactions

NOUVELOBS.COM | 03.11.05 | 09:39

Voici les dernières réactions après les incidents à Clichy-sous-Bois et dans les banlieues parisiennes.

A gauche

Dominique Voynet, sénatrice (Verts) de Seine-Saint-Denis, souhaite que le gouvernement nomme un "médiateur" pour les banlieues. Très critique sur la gestion du problème par Nicolas Sarkozy, elle note que "le ton était en train de changer et que l'on se rendait compte des dégâts générés par des visites de terrain qui sont organisées comme des raids sur la banlieue et qui dégénèrent en bras de fer et en émeute".
"J'espère que l'on ne confiera pas à M. Nicolas Sarkozy le soin d'aller faire les prochaines visites de quartier". (Public Sénat, mercredi 2 novembre)

Le secrétariat national du PS estime qu'à travers les violences urbaines "c'est l'échec de la politique gouvernementale depuis trois ans et demi qui est confirmé".
"Après six nuits consécutives de violences urbaines, les propos du Premier ministre à l'Assemblée nationale (...) démontrent que le gouvernement n'a toujours pas pris la mesure de la gravité de la situation, et par conséquent pas tiré les enseignements qui devraient guider son action", indique le secrétariat national.
(Communiqué, mercredi 2 novembre)

Bruno Le Roux, député PS de Seine-Saint-Denis indique que "la réaction du gouvernement est irresponsable mais aussi indécente, tant les polémiques à l'intérieur de la majorité pour savoir qui sera demain le calife n'ont que peu à voir avec la situation que nous vivons sur le terrain". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Jean-Pierre Brard, député PCF de Seine-Saint-Denis: "Il faudrait déjà que le gouvernement commence par réparer les dégâts qu'il a fait depuis trois ans (...) Il y a le désespoir qui s'installe dans la mesure où vous enlevez toute perspective aux jeunes. Cela ne vaut pas excuses pour des actes mafieux ou de délinquance mais il faut écouter la désespérance". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Jack Lang député PS : "On a besoin d'un ministre de l'Intérieur qui soit un ministre de paix civile, non un ministre de guerre civile. Ce ne sont pas des incantations qui modifieront cette situation d'une gravité extrême. Rien ne sert de jouer les Zorros ou les gros-bas de cinéma". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Noël Mamère, député Verts: Jacques Chirac "vient d'intervenir pour appeler au calme, c'est trop tard, le feu est là, et c'est ce gouvernement qui y a contribué, en abandonnant la police de proximité, en supprimant les subventions aux associations qui pratiquent l'accompagnement social et scolaire". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Eliane Assassi, sénatrice communiste de la Seine-Saint-Denis "s'associe à la peine des familles endeuillées mais condamne avec fermeté tous ceux qui s'affrontent à la police, détruisent les bien privés et les biens publics". Toutefois "le gouvernement a fait le choix de la répression au détriment de celui de la prévention et du calme en ne recherchant pas les causes des ces drames". La sénatrice fustige notamment "les dérapages verbaux" de Nicolas Sarkozy, ainsi que "ses comportements et ses méthodes qui ont tout à voir avec le populisme et la démagogie pour cacher l'inefficacité de ses choix politiques". "Le calme et la tranquillité doivent revenir. C'est ce que veulent les Séquano-dyonisiens qui, dans leur majorité, sont porteurs des valeurs de solidarité, d'humanisme, de justice, de liberté et de dignité".
(Paris, communiqué du mercredi 2 novembre)

François Hollande, Premier secrétaire du Parti socialiste, refuse de "rentrer dans la polémique" à propos des "émeutes" dans les banlieues car il sait "à quel point la situation est difficile et complexe" et qu'il n'y a "pas de solution facile". "Savoir que ces questions de sécurité préoccupent au plus haut point nos concitoyens" et qu'il "n'y a pas de solution facile, y compris dans l'urgence". "En revanche, il faut tirer les leçons de ce qui s'est passé depuis 3 ans et demi", a-t-il ajouté, citant "l'absence de politique de prévention, le démantèlement de la police de proximité, le délaissement des quartiers". "Tout cela doit appeler des réponses claires de la part du gouvernement", "et non pas cette confusion et cette incohérence qu'on note aujourd'hui". "Aujourd'hui, c'est une parole forte de l'Etat qui doit être entendue". (France-Info, mercredi 2 novembre)

Arnaud Montebourg, député PS, co-fondateur de la minorité Nouveau parti socialiste (NPS) : "La République n'insulte jamais ses enfants".
"Un ministre qui s'abaisse politiquement à employer le langage des adversaires de l'ordre public, des adversaires de la paix publique est un ministre qui perd de son autorité". En "employant des expressions de cette nature, Nicolas Sarkozy créé plus de problèmes qu'il n'en résout". "M. Sarkozy a montré qu'il était incapable de faire autre chose que de se servir des problèmes pour sa propre promotion personnelle". "S'il fallait choisir entre M. Begag et M. Sarkozy, celui qui devrait partir du gouvernement doit être M. Sarkozy". "Je me demande ce que fait le gouvernement", "M. Sarkozy, dans son attitude, diminue l'autorité de l'Etat". (I-Télé, mercredi 2 novembre)

La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) : Nicolas Sarkozy est "un pompier pyromane" et il faut "l'arrêter", après "la troisième nuit consécutive" d'affrontements entre des jeunes et la police à Clichy-sous-Bois. "Le tragique décès de deux adolescents fuyant un contrôle de police" et les émeutes qui ont suivi "montrent où conduit la politique de Villepin et Sarkozy".
"Le chômage massif, la précarité, les discriminations, le démantèlement de l'école publique et des services publics, le racisme et les violences policières au quotidien engendrent partout des situations explosives". "En parfait pompier-pyromane, Sarkozy annonce le déploiement des CRS et des brigades anticriminalité dans les quartiers dits difficiles". "Comme si cela pouvait résoudre quoi que ce soit". Les "provocations à répétition ne feront qu'encourager l'arbitraire policier et aggraver l'exclusion sociale dans les zones concernées". "La politique de ce gouvernement sème la misère et le désespoir, rien n'est plus urgent que de la mettre en échec". (Communiqué, lundi 31 octobre)

Laurent Fabius, ancien Premier ministre PS : Parlant en "homme de terrain", et reconnaissant que les violences dans la ville de Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, sont "inacceptables, inadmissibles, intolérables", Laurent Fabius, "maire d'une ville ouvrière de 27.000 habitants", affirme que "c'est tous les jours qu'il faut faire travailler à la fois les éducateurs, la société HLM, la justice, les professeurs". "C'est un travail de maillage".
"C'est l'échec de la politique du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarozy". Ce gouvernement a commis des erreurs très très fortes" notamment "la suppression de la police de proximité, la répression - nécessaire - mais qui doit être accompagnée de prévention". "Il faut développer les associations", alors qu'on "leur a supprimé des crédits", développer l'éducation qui se trouve "en recul" et "développer le logement".Quant à la "tolérance zéro" et aux "déplacements dans les banlieues" de M. Sarkozy, "ce n'est pas comme ça qu'on va résoudre les problèmes".
(Europe 1, lundi 31 octobre)

Claude Dilain, maire PS de Clichy sous bois, a officiellement demandé au ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, qu'une enquête soit rapidement diligentée afin de faire toute la lumière sur les véritables causes de l'accident : "Nous le devons aux familles endeuillées mais aussi à tous les Clichois à qui nous devons une explication sur les faits qui ont provoqué une telle colère."
(Déclaration, samedi 29 octobre)

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre socialiste : "Le problème c'est que le sarkozysme, ça ne marche pas".
"A se contenter de dire qu'on va régler les problèmes et à ne jamais les régler (...), à faire semblant qu'on peut se passer de la prévention, on aboutit à un échec grave dans les banlieues". Je condamne "totalement" les incidents de Clichy-sous-Bois, estimant qu'"en matière de sécurité, il faut avoir une attitude extrêmement ferme" et utiliser à la fois "la répression et la prévention". "La méthode qui est (celle de M. Sarkozy), n'aboutit pas", elle "consiste à faire des rodomontades mais à faire qu'il n'y ait pas plus de policiers". (Europe 1, dimanche 30 octobre)

Thierry Mandon, maire PS de Ris-Orangis (Essonne): les échauffourées de Clichy-sous-Bois "étaient malheureusement prévisibles, (...). Elles sont le résultat des choix politiques faits par Nicolas Sarkozy, à savoir privilégier le spectaculaire et l'exceptionnel". Egalement premier vice-président du Conseil général de l'Essonne, Thierry Mandon pointe du doigt "les destructions d'immeubles, la baisse de 40% des moyens donnés aux associations et aux acteurs de terrain, et surtout le remplacement des équipes de police de proximité par des brigades spécialisées aux méthodes brutales".
"Il ne faut pas croire que les émeutes de Clichy sont un coup d'énervement, ni une crise de plus. C'est la première manifestation d'un mal récurrent". (samedi 29 octobre)

A droite

François Bayrou, président de l'UDF, estime que la situation dans les banlieues mérite un "front commun national". "Je ne crois pas qu'on puisse sortir de cette affaire par la surenchère politique d'un camp contre un autre", a déclaré François Bayrou en commentant les violences urbaines. La lutte contre la délinquance et la promotion d'une politique en faveur de ces quartiers devraient "relever d'un pacte national pour essayer tous ensemble de faire front commun" a-t-il estimé. (France Inter, jeudi 3 novembre)

Jean-Louis Borloo, ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, estime que face aux violences urbaines en région parisienne, "la fermeté doit rester de mise" mais "la main tendue aussi". "Je n'excuse rien, la fermeté doit rester de mise, mais évidemment la main tendue aussi", a déclaré Jean-Louis Borloo, après une nouvelle nuit de violences urbaines en région parisienne. (France 2, jeudi 3 novembre)

Alain Juppé, ancien Premier ministre, se déclare "inquiet" de la situation créée en France, suggérant qu'il faut des "mesures et des crédits" pour y faire face, mais aussi peut-être "des symboles et de l'humanité". "Ce qui m'inquiète aujourd'hui, c'est la division qu'on sent se créer entre les composantes de la communauté nationale: Français et étrangers, Français d'origine et immigrés de la 2e ou de la 3e génération, chrétiens (souvent O combien déchristianisés) et musulmans...", écrit-il. (jeudi 3 novembre, blog)

Cinq parlementaires UMP, dont Nicolas Dupont-Aignan et Lionel Luca, dénoncent la "décrépitude de la justice" et demande "l'augmentation massive des effectifs de greffiers et de juges d'application des peines", suite à la flambée de violences. "Au-delà de la gestion immédiate de ces émeutes, c'est bel et bien la crise de la République et de l'Etat régalien qui est en cause", affirment ces élus.
Selon eux, "à force de dénigrer le modèle républicain d'assimilation et de laisser se développer le communautarisme qui fait le lit de l'intégrisme, c'est toute une partie de la population que l'on abandonne à la tentation de la révolte contre les institutions de la République".
"Le spectacle de représentants communautaires chargés de rétablir l'ordre public est à cet égard inadmissible", ajoutent-ils. (Communiqué, mercredi 2 novembre)

Maurice Leroy, député UDF du Loir-et-Cher: La réponse de Dominique de Villepin "me paraît juste, équilibrée et absolument indispensable, mais elle vient un peu tard. Il était temps que le président de la République intervienne, y compris pour appeler au calme au sein même du gouvernement. Sur le terrain, les délinquants évidemment jouent sur les divisions gouvernementales". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Nicolas Dupont-Aignan, député UMP de Essonne : M. de Villepin "a exprimé des paroles justes mais j'attends de vraie annonces (...) Il faut recruter massivement des greffiers dans les tribunaux.
Cela ne sert à rien de parler d'Etat de droit quand on sait qu'il faut attendre un an ou deux ans en France pour exécuter une décision de justice". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Jean-Christophe Lagarde, député UDF de Seine-Saint-Denis: "Le gouvernement a montré des discours complètement inadaptés à la situation avec des déclarations brutales (...) et un désordre invraisemblable et une cacophonie qui fait que l'Etat ne peut plus être respecté, ni entendu. L'intervention de M. de Villepin fait partie de la compétition habituelle et renouvelée entre le Premier ministre et le premier de ses ministres". (Assemblée nationale, mercredi 2 novembre)

Jacques Chirac : "Il faut que les esprits s'apaisent. Il faut que la loi s'applique fermement et dans un esprit de dialogue et de respect". Le gouvernement devra faire en Conseil des ministres, "dans un délai d'un mois", des "propositions pour accélérer et renforcer" l'efficacité des mesures en faveur de l'égalité des chances. Le chef de l'Etat a souhaité que "les résultats des enquêtes sur les circonstances du décès dramatique" des deux jeunes, Zyed Benna et Bouna Traore, "soient connus au plus vite.
C'est essentiel". Il est "indispensable d'élucider les circonstances dans lesquelles la mosquée de Clichy a été atteinte par une grenade lacrymogène et d'en tirer toutes les conséquences". Il faut que "tout soit mis en oeuvre pour que les auteurs de l'ignoble assassinat" d'un quinquagénaire jeudi à Epinay-sur-Seine "soient sanctionnés comme ils le méritent". "Nous devons agir en nous fondant toujours sur les principes qui font notre République: chacun doit respecter la loi; chacun doit avoir sa chance".
"Il ne peut pas exister de zone de non-droit en République et il revient aux forces de l'ordre, qui agissent au service des Françaises et des Français dans des conditions souvent très difficiles, de faire appliquer la loi et de garantir à chacun le respect et la sécurité". Le gouvernement dispose de "puissants moyens d'agir pour assurer l'égalité des chances", citant la loi de cohésion sociale, le plan de rénovation urbaine et la Haute Autorité de lutte contre les discriminations. "Mais nous le voyons bien aujourd'hui, il faut aller plus vite encore en associant action immédiate sur le terrain et développement du dialogue".
(Paris, propos rapportés par le porte-parole du gouvernement Jean-Français Copé, mercredi 2 novembre)

Nicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur : Interrogé sur le fait de savoir si Azouz Begag, qui a déploré à plusieurs reprises le vocabulaire de Nicolas Sarkozy ("nettoyer au Kärcher", "racaille"), "lui avait facilité la tâche", le ministre a répondu "non" sans autre commentaire. Auparavant, interrogé sur les raisons pour lesquelles M. Begag ne s'était pas rendu en banlieue, il a indiqué que c'était "à lui de répondre". (Europe 1, mercredi 2 novembre)

Bruno Gollnisch, numéro deux du Front national : "Les responsables sont à l'Elysée, dans les ministères et au Palais-Bourbon" et qu'"il faut les chasser des fonctions qu'ils occupent". "Les propos de Nicolas Sarkozy du type 'nettoyer les banlieues au Kärcher' ou 'les débarrasser de la racaille' ne sont que des rodomontades".
Le Front national revient sur les événements de Clichy-sous-Bois, qui ne sont, pour lui, "pas une surprise".
"Le fait de fuir la police, d'escalader deux murs et de se réfugier dans un transformateur haute tension est une lourde faute et une tragique imprudence dont la responsabilité incombe à leurs seuls auteurs, et, s'ils sont mineurs, à leurs parents". (Communiqué, mercredi 2 novembre)

Pascal Clément, ministre de la Justice : Le début de polémique entre le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et Azouz Begag, ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, "n'entraîne pas pour autant une crise gouvernementale". "Il y a eu une montée médiatique; ça n'entraîne pas pour autant une crise gouvernementale (...). Ca vaut en famille, ça vaut dans un gouvernement : on n'a pas tous le même tempérament. Azouz Begag n'a pas le tempérament de Nicolas Sarkozy, mais on a besoin des deux". (RTL, mercredi 2 novembre)

Eric Raoult, député de la Seine-Saint-Denis : La grenade lancée dans la nuit de dimanche à lundi à l'intérieur d'une mosquée à Clichy-sous-Bois qui a ravivé les tensions serait plutôt "à poivre", et donc venant des manifestants, et non une grenade lacrymogène, qui aurait été lancée par des policiers.
"Les policiers sont sur place" et ils font "un travail qui n'est pas facile". "Ils ont parfois le même âge que ceux qui sont en face d'eux" et "vivent dans le même département". "Il n'y a pas de "crise entre la police et la justice". "On est dans un phénomène d'émeute urbaine". "Il y a maintenant des hors-la-loi qui veulent garder des zones de non droit". "Est-ce qu'on peut accepter que dans un certain nombre de lieux de notre territoire, la République ne soit plus une réalité". (RTL, lundi 31 octobre)

Associations et syndicats

L'UFCN, l' Union française pour la cohésion nationale "déplore la situation qui s'est développée en Seine Saint Denis, initialisée par une série de provocations policières et politiques. Nous dénonçons une fois de plus le traitement imposé aux français habitant les
quartiers défavorisés où, de victimes sociales, ils sont présentés maintenant comme des bourreaux, des casseurs." A propos de la réaction d'Azouz Bagag face aux déclarations de Nicolas Sarkozy, " on lui a tiré dessus à boulets rouges !"."L'UFCN dénonce cet acharnement contre Monsieur Azouz Begag, vindicte qui prouve bien qu'une grande partie de la classe politique, dont les éléments cités ci-dessus ne sont qu'un échantillon, n'apprécie pas de voir des français de référence afro maghrébine siéger à leurs côtés dans les hautes sphères de
l'Etat." "Bien que n'étant pas dans la même lignée politique d'Azouz Begag, nous tenons à lui assurer notre solidarité". (Communiqué, mercredi 2 novembre)

La Ligue des droits de l'Homme de Seine-Saint-Denis "s'associe à l'appel au calme lancé par le maire de Clichy-Sous-Bois et soutient la manifestation silencieuse de samedi matin". "Au moment où certains représentants des pouvoirs publics multiplient les provocations verbales vis à vis des jeunes de banlieue 'nettoyage au Karcher, débarrasser les quartiers de la racaille', on ne peut malheureusement pas s'étonner que ce qui devrait rester des incidents avec la police se transforme en drame", déplore Marie-Christine Vergiat, présidente de la LDH 93 dans ce communiqué. "Il est impératif que l'enquête judiciaire soit conduite dans les meilleurs délais. Seule la vérité permettra d'apaiser les esprits", ajoute la LDH. (Communiqué, samedi 29 octobre)

Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, a mis en garde contre "la répétition" des violences à Clichy-sous-Bois qui "peut très vite dégénérer, le pire pouvant aussi vite arriver". Le secrétaire national d'Alliance, Frédéric Lagache, estime que ce "degré de violence" peut être "assimilé à de la guerilla urbaine". "Plus ces événements durent dans le temps, plus nous pouvons avoir affaire à des groupes structurés qui seraient prêts à tout pour embraser les banlieues." "Face aux nombreuses violences constatées ces derniers temps en Seine-Saint-Denis", le syndicat appelle "l'ensemble de la jeunesse au calme et demande que chacun respecte le deuil des familles". (Communiqué, samedi 29 octobre)

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